Donner voix à la résistance, cette idée éternellement neuve, salubre et salutaire qui refuse les formatages du sensible : voilà l’âme de ces Rhythms of Resistance. Influencée par un « jazz presque Coltranien » pour RKK, et se nourrissant d’une diversité d’apports et d’influences puisées, entre autres, dans les modes et les harmonies de la musique arabe traditionnelle. La formation se veut résolument inclassable et expérimentale.
En 2011, Naïssam Jalal fonde son quintet Rhythms of Resistance dans la convergence des influences de quatre musiciens virtuoses de nationalités différentes : le saxophoniste et percussionniste franco-marocain Mehdi Chaïb, le contrebassiste Damien Varaillon, le guitariste et violoncellistes allemand Karsten Hochapfel et le batteur italien Francesco Pastacladi (remplacé depuis par Arnaud Dolmen).
Après le premier opus remarqué Osloob Hayati sorti en 2015, vient, en 2016, le magnifique album, Almot Wala Almazala salué par la presse et le public et qui témoigne d’une maturité remarquable. « La mort plutôt que l’humiliation », titre de l’album traduit en français, fait écho au slogan de ralliement des révolutions du printemps 2011, montrant selon l’artiste, « à quel point le peuple syrien avait conscience du prix de la liberté et de la dignité, parce qu’il était prêt à payer ce prix de sa vie. » Réciproquement, Naïssam Jalal souligne que « ce slogan mettait en lumière l’incroyable violence de la répression en Syrie, car pour être prêt à payer de sa vie l’accès à la liberté, encore fallait-il se trouver face à un gouvernement assez fou pour réprimer dans le sang une demande aussi légitime que de vivre digne et libre. »
Au travers de ce deuxième album, Naïssam Jalal dévoile une approche très organique de la musique. La flûte traversière comme prolongement de son corps se voit également détournée de ses techniques premières : souffles, cris, chants, onomatopées et notes se confondent, donnant corps à une expression forte et évocatrice du monde sensible de la musicienne. La cohésion et l’écoute mutuelle des musiciens donnent à l’ensemble une force incroyable : les cinq virtuoses font front tout en dévoilant l’unicité de chacune de leurs expressions artistiques tels les organes d’un même corps. A tour de rôle, ils prennent la parole lors de solos remarquables : le violoncelle s’improvise guembri tandis que les envolées de la guitare électrique nous rappellent les solos de Lenny Breau…
Le quintet Rhythms of Resistance a atteint une maturité et une cohésion musicale que seul le temps passé par ces 5 musiciens dans le jeu et sur la route, rend possible. Aujourd’hui, Naïssam Jalal présente un nouveau répertoire Un autre monde qui prend deux formes sur scène : une forme en quintet seul et une forme en quintet avec orchestre symphonique, dont la création a eu lieu en février 2020 avec les musiciens de l’Orchestre Symphonique de Bretagne sous la direction de Zahia Ziouani.
L’album Un autre monde est sorti le 5 février 2021.
Atelier d'initiation à la musique arabe :
L’objectif de cet atelier est de faire découvrir les musiques arabes aux participants qui peuvent être jeunes ou adultes ou les deux en même temps : élèves de conservatoire, de collège ou membres d’une maison de quartier. En savoir plus
Naïssam Jalal - composition, flûte, nay, voix
Mehdi Chaïb - sax. ténor et soprano, percussions
Karsten Hochapfel - guitare, violoncelle
Damien Varaillon - contrebasse
Arnaud Dolmen - batterie
Les Inrocks – Louis Julien Nicolaou
« Concentré de beauté grave, de sensibilité écorchée et d’invention mélodique qui vous donne l’impression d’être soulevé par une humanité forte et généreuse, magie rare qui scelle les grands disques. »
« Élu » Citizen Jazz
« Non décidément on ne rêve pas d’un autre monde. Avec Naïssam Jalal et ses Rhythms of Resistance, il est déjà là. »
Radio Nova
« Naïssam Jalal & Rhythms of Resistance : Lady flûte on the groove. Elle est en quelque sorte la cousine musicale de Magic Malik. Une entreprenante et intrépide soliste, avec un groupe de jeunes loups du jazz et bien plus. »
Sun ship
« Le nouveau monde de Naïssam Jalal ne fait pas table rase ; il n’y a qu’à la voir dans ce verger bordé par la raffinerie de Grandpuits (en grêve) à rebâtir déjà sur ce qu’il restera. Un autre monde est un disque qui fait du bien, et qui dit les choses. « Comment te dire notre colère » adresse-t-elle au pays sur « D’ailleurs nous sommes d’ici ».
Comme ça, et avec talent. »
Ouest France
« Aux nationalistes elle joue son Hymne à La noix, aux climatosceptiques son Sarkhat al ard – son cri de la terre – A tous, elle ne prescrit qu’un seul remède, l’amour seul moyen de résister. Il est sans effets secondaires. »
L’Avenir
« Artiste rare, la flutiste franco-syrienne met au centre de sa musique des préoccupations sociales humanitaires et écologiques… Un double album qui est à la fois un concentré des peurs de notre temps et des lumières qu’on espère voir ressurgir. Surement un des grands disques de l’année. »
Festival Sons d’hiver
« Naïssam Jalal est l’une des plus captivantes découvertes récemment faites sur la prolifique scène improvisée française. Grâce à elle, la rencontre entre cultures musicales différentes prend sens et dynamique, dans la continuité des questions que se posait John Coltrane avec ses recherches modales, ou de l’exploration des traditions du monde entier par Don Cherry. Ces » Rhythms of Resistance » nous rappellent alors qu’en dehors de tout logo ou slogan, résister est une idée éternellement neuve, salubre et salutaire, qui refuse les formatages du sensible. »
London Jazz News
« The flute isn’t an instrument immediately associated with resistance – perhaps more with being soothing, or even compliant. But Franco-Syrian flute-player and composer Naïssam Jalalbrought an impassioned ferocity to the instrument, echoed by the Rhythms of Resistance. »
Deutschland Radio Kultur
« Eine große Entdeckung beim 10. Jazzdor-Festival in Berlin in diesem Jahr war die Flötistin Naissam Jalal mit ihrer Band « Rhythms of Resistance ». In dieser Band begegnen sich Orient und Okzident auf Augenhöhe. Für Naissam Jalal ist Musik nicht nur wie eine Reise, sondern vor allem auch eine unaufhörliche Suche nach Freiheit. »
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