OLGA AMELCHENKO

FRANCE - RUSSIE
4 album(s)

Nouvel album « Howling Silences » le 11/07/2025 chez Edition Records. Release Party le 16/09/2025 au Studio de l’Ermitage. Olga puise dans son riche parcours pour créer une musique empreinte de résilience et de passion.


agenda

16
sept.
2025
Studio de l'Ermitage - Concert de sortie d'album
Paris, France
27
févr.
2026
Festival Echterjazz
Echternach, Luxembourg

bio

Marquant un tournant dans sa carrière, Howling Silence est le nouvel album de la saxophoniste de jazz russe et parisienne Olga Amelchenko. Le disque incarne les profondeurs émotionnelles des défis personnels, mêlant des performances virtuoses à une interaction à couper le souffle.

Howling Silence : le jeu subtil d’Olga Amelchenko.

 

Née en Russie, façonnée par des années en Allemagne et vivant aujourd’hui à Paris, Olga puise dans son riche parcours pour créer une musique empreinte de résilience et de passion. Inspirée par John Coltrane, Joe Henderson, ou Mark Turner, son saxophone, intime et résonnant, est au centre de l’album. Autour de lui, un jeu subtil entre acoustique et électrique s’installe, porté par piano, basse et batterie. Elle est entourée de collaborateurs fidèles : le batteur Jesus Vega, le bassiste Etienne Renard, le pianiste Enzo Carniel, et le guitariste invité Matthew Stevens. Le processus créatif d’Olga allie spontanéité et rigueur. Chaque morceau, court et précis, raconte un fragment d’un récit plus vaste — entre lutte, espoir et renaissance.

Une odyssée de défis personnels et collectifs.

 

De l’ouverture magistrale Howling Silence aux passages de réflexion de Walking Shadows en passant par la montée cathartique d’Irreversible, l’album est le reflet d’une odyssée marquée par des défis à la fois personnels et collectifs. Howling Silence est un disque où Olga Amelchenko donne la parole à des vérités inexprimées en invitant le public à réfléchir à l’interaction entre le silence et l’expression.

« Cet album explore l’espace entre le désir de s’exprimer et le poids du silence. Que peut-on dire ? Combien de choses retenez-vous ? Cette tension est au cœur de cette musique… Je voulais que le son du saxophone soit brut, direct – sans brillance ni espace artificiel, juste la musique telle qu’elle est. Être musicien c’est redéfinir constamment son chez-soi. Berlin m’a façonné, Paris m’a accueillie, mais ma musique portera toujours la marque de mes origines  » –  Olga Amelchenko

Olga Amelchenko

 

Née à la fin des années 80 en Russie, Olga Amelchenko débute la musique très jeune, entre chant choral, piano et dombra. Elle étudie d’abord la direction de chœur à Abakan avant de se tourner vers le saxophone jazz. Installée en Allemagne en 2012, elle y est diplomée en interprétation jazz (2018) et en composition (2019). Elle vit aujourd’hui à Paris où elle s’impose sur la scène jazz comme saxophoniste, compositrice et cheffe d’orchestre. Olga est à la tête de son quartet et du projet HELICON. Elle a sorti trois albums : Shaping Motions (2018), Live at Loft (2020) et Slaying the Dream (2023).

Olga Amelchenko - saxophone alto, compositions
Enzo Carniel - piano
Etienne Renard - contrebasse
Jesus Vega - batterie

+ guest possible : Matthew Stevens - guitare


Presse

Radio France 

“Olga Amelchenko canalise son riche héritage culturel et ses expériences de vie dans un récit sonore qui évoque à la fois la résilience et l’introspection.”

 

Jazz Magazine – Lionel Eskenazi

“Ce « silence hurlant » suggère un état d’esprit particulier qui pourrait sembler plein de contradiction, mais il n’en est rien car cet album explore l’espace entre le désir de s’exprimer et le poids du silence. Olga Amelchenko, une musicienne accomplie et d’une grande classe, est en colère et révoltée face à l’état du monde et plutôt que de hurler une musique agressive et remuante, elle choisit le calme, la volupté et l’élégance. Ce n’est pas exactement du silence, mais une certaine sérénité, portée par une colère intérieure feutrée et sensuelle et par un jeu de saxophone qui sait faire résonner l’intime et le profond, un somptueux bouquet de roses plein de senteurs, mais dont il faudra pourtant se méfier des épines ! Car derrière ces superbes compositions, très bien construites et interprétées avec sensibilité par un excellent groupe, se faufile un malaise souterrain et une noirceur déguisés en beauté, une certaine tension portée par l’art de la détente. C’est du grand art, avec un sens aigu de la narration et de la mise en scène sonore. Au fil des écoutes, l’album prend tout son sens et ensorcelle par sa sensualité, sa profondeur et son parfum enivrant. La révolution de velours est en marche, pleine de résilience, de passion, d’espoir et de fureur contenue.”

 

Louis-Julien Nicolaou – Télérama

« Olga Amelchenko se distingue par la pureté de sa sonorité au saxophone alto, la profondeur de ses compositions et son indifférence totale à la vulgarité. »

 

France Musique 

« Vif, enlevé, le saxophone d’Olga Amelchenko est une force tranquille à la sonorité persistante »

 

La Gazette Bleue – le webzine d’Action Jazz

“Dès le premier morceau, Howling Silence, le timbre feutré de l’alto sculpte une mélodie toute en tension qui sera la signature sonore de l’album. On est subjugués par la puissance de l’écriture et de la retenue dans le jeu. La connexion entre interprètes qui s’élèvent à la hauteur de superbes compositions est saisissante tout au long d’un opus gorgé de mélodies façonnées avec rigueur et sincérité. Dans le sillage de Joe Henderson, la saxophoniste déploie une technique sans artifices, à la recherche d’un son caressant et puissant à la fois. On retiendra le discours douloureux du saxophone alto sur Irreversible, les nappes aériennes déployées par Matthew Stevens à la guitare sur le lumineux April, la sensualité de la balade Midnight Dances et sur l’ensemble des compositions le jeu velouté, sachant ménager des silences, tout en délicatesse nuancée de l’incontournable Enzo Carniel au piano. La section rythmique n’est pas en reste, toujours impeccable, jamais démonstrative mais soucieuse d’imprimer un phrasé juste pour suggérer l’inquiétude qui perce sous la douceur dans May Have Forgotten its Way notamment. L’album se conclut sur Walking Shadows qui brosse un paysage onirique sur tempo lent. Olga Amelchenko écrit une musique expressive, porteuse de sens qui n’a pas besoin de hausser le ton pour imprimer des émotions forte”

 

Les dernières nouvelles du Jazz – Xavier Prévost 

“Pour la musicienne russe devenue parisienne, choisir cet oxymore comme titre, c’est déjà dire que le projet est celui d’une très forte expressivité, retenue, mais d’une intensité rare. Chacune des compositions de la saxophoniste dresse un possible paysage de cette force d’expression. Mélodies sinueuses, densité harmonique, liberté des lignes qui nous entraînent là où ne savions pas être attendus. Musique mélancolique? D’une certaine manière oui, mais pas d’une forme de mélancolie dépressive; ici la réflexion produit de l’action, une action musicale et collective, partagée avec le groupe: un batteur mexicain de Californie, côtoyé par la saxophoniste durant sa période berlinoise; un pianiste et un bassiste qui sont assurément des orfèvres, insuffisamment reconnus selon moi, de la scène hexagonale; et un très renommé guitariste canadien de New York, en invité. De cet alliage naît une forme de synergie qui magnifie le propos et l’ambition esthétique. Dès lors, on évolue vers des sommets de musicalité, d’expression, d’interaction et d’invention. Une incontestable réussite musicale, artistique, comme une parole singulière, et collective tout à la fois, qui nous dit: écoutez, le silence parle à haute voix.”

 

Stéphane Ollivier – Qobuzz

“A la tête d’une formation organique propulsée par une section rythmique dense et puissamment pulsative et animée par les harmonies précieusement enlacées de la guitare de Matthews Stevens et du piano d’Enzo Carniel, Olga Amelchenko déploie son chant résolument lyrique à travers une série de compositions hautement dramatiques et d’une grande beauté mélodique, mettant sa sonorité tendre, vibratile et subtilement acidulée au service d’un phrasé spontané et tout en contrôle à la fois acéré, fluide et d’une extrême mobilité expressive. Un disque absolument magnifique qui confirme le talent hors norme d’une musicienne à suivre de très près.”

 

M-Essonne

« L’approche compositionnelle d’Olga Amelchenko va au-delà d’une simple superposition de la musique sur la poésie. Elle analyse méticuleusement la forme et le rythme de chaque poème avant de créer des mélodies, des harmonies et des schémas rythmiques qui reflètent les qualités uniques des textes. Ce travail complexe aboutit à une fusion où les mots et la musique s’entremêlent, permettant aux contrastes et aux continuités de coexister harmonieusement. »

Références

Le Baiser Salé, Le Duc des Lombards, Le 360, La Petite Halle, Le 38riv, Jazz Club CMDL, Eaubonne Jazz, Colmar Jazz Festival, Jazz en Sol Mineur, Maison de la Radio, Le Solar, Roll'Studio, Oslon Jazz, X Jazz Festival, Grey Cat Jazz Festival, Elings Jazz & Olbar, Bird's Eye, Jazz Station.