Victoires du Jazz 2019.
Premier prix 2022.
International Songwriting
Competition.
Sélection meilleurs flûtistes 2023 par Jazz Magazine / Jazz News et El Intruso
Grand prix de l’Académie Charles Cros 2017, Victoires du Jazz 2019 pour l’album Quest of the Invisible (et nominée en 18, 21 et 23). Premier prix Jazz du Songwriting Competition 2023 . Sélection officielle Jazzahead! en 2019 (Quest of the Invisible) et en 2022 (Rhythms of Resistance – Un autre monde) . Sélection officielle WOMEX 2021 (Rhythms of Resistance – Un autre monde). Actuellement artiste résidente à l’Abbaye de Royaumont et à Points Communs nouvelle scène nationale Cergy-Pontoise / Val d’Oise.
Depuis plusieurs années, la flûtiste Naïssam Jalal dévoile un univers musical personnel et vibrant qui, tant sur le fond que sur la forme, redonne tout son sens au mot liberté. Dans une recherche et une curiosité sans cesse renouvelées, elle brille par sa virtuose capacité à tisser les liens entre les différentes cultures musicales et les champs esthétiques. L’engagement par et dans la musique, la création au service de l’engagement : telles sont les lignes directrices de ses multiples projets artistiques qui n’ont cessé de surprendre grâce à leurs originalités, leurs authenticités et leurs qualités artistiques.
Née de parents syriens, la musicienne s’est construite, dès l’âge de 6 ans, sur le plan artistique dans la multitude des rencontres humaines et artistiques. À 17 ans, elle découvre l’improvisation et quitte le conservatoire où elle a obtenu le CFEM. Elle part poursuivre son apprentissage au Grand Institut de Musique Arabe de Damas où elle étudie le nay. Plus tard, elle s’installe au Caire pour quelques années et y enrichit son jeu auprès des plus grands maîtres de la musique arabe classique tels que le grand violoniste Abdu Dagher, ou encore, Fathi Salama avec qui elle se produit dans les théâtres les plus prestigieux. Elle participe à la création des groupes El Dor El Awal et Bakash. Entre formation musicale et quête de soi, ces années d’initiation au sens noble constituent le socle de l’artiste d’aujourd’hui.
De retour en France, elle accompagne le rappeur libanais Rayess Bek ainsi que le oudiste égyptien Hazem Shaheen. En 2009, elle dévoile le projet Noun Ya, un duo avec le oudiste et guitariste Yann Pittard, avec lequel elle tournera en France, en Syrie, au Japon, au Liban, en Tunisie, et sort l’album Aux Résistances.
Du rap au jazz contemporain, en passant par le tango ou l’afrobeat, Naïssam Jalal joue avec tous et se joue de toutes les catégories musicales. On l’a retrouve aux côtés de la crème des musiciens africains de la scène parisienne : Cheikh Tidiane Seck, Mamani Keita, Kiala, Brice Wassi, Hilaire Penda, Fatoumata Diawara, Moh, Hervé Samb; ou des grands noms du jazz français et internationaux : Hamid Drake, Michael Blake, Médéric Collignon, Nelson Veras, Hubert Dupont, Mathilde Gross Viddal; de la musique arabe : Amazigh Kateb, Lena Shamamyan, Macadi Nahhas, Youssef Hbeish, Khaled Aljaramani, Ahmad Alkhatib; ou d’Amérique latine : Melingo.
Elle enregistre avec Abdoulaye Traore, Mohamed Diaby, Napoleon Maddox, Aziz Sahmaoui, Mike Ladd, Sébastien Giniaux, le trio de jazz Aerophone, le groupe de rap palestinien Katibeh 5 et compose la musique de deux longs métrages (Camera Woman de Karima Zoubir et Entre les mains d’Odile Demonfaucon).
En 2011 elle crée son quintet Rhythms of Resistance qui tournera sur de belles scènes avant de produire deux magnifiques albums : Osloob Hayati (2015) et Almot Wala Almazala (2016).
L’année 2017 a été riche en projets. En mars, Naïssam Jalal a construit la première partie du répertoire de sa nouvelle création Quest of the Invisible, lors de sa résidence à Banlieue Bleue. En mai 2017, elle a adapté son répertoire pour le quatuor à cordes Tercea dans le cadre d’une création pour le festival Métis de Saint-Denis. En novembre 2017, Naïssam Jalal et son quintet Rhythms of Resistance ont participé à « La Déclaration » : une pièce chorégraphique et musicale pour 5 danseurs et 5 musiciens de Sylvain Groud, dont la création a eu lieu au Théâtre-Sénart (scène nationale de Lieusaint). Ce même mois, Naïssam Jalal a mené une création The Sun Spirit pour le Festival Africolors avec Loy Ehrlich, Karim Ziad, Noura Mint Seymali et Leonardo Montana.
En Septembre 2017, Naïssam Jalal a enregistré un nouvel album au Caire, Om Al Aagayeb, prenant pour source d’inspiration son itinéraire personnel en Égypte au travers d’une déambulation dans des souvenirs toujours vivants. En mars 2018, est sorti l’album de El Akhareen (Les autres), projet qu’elle mène avec le rappeur et le beatboxer palestinien Osloob. Depuis 2018, elle tourne avec sa formation en trio Quest of the Invisible dans une quête spirituelle tournée vers la transe et le silence et l’album du même nom a été accueilli avec enthousiasme et a été primé aux Victoires du jazz 2019 comme « album inclassable de l’année ».
En juillet 2018, l’album Liqaa — enregistré quelques années auparavant en duo avec le joueur de Oud égyptien Hazem Shaheen — sort enfin au sein d’une collection de l’Institut du Monde Arabe à Paris.
Le quintet Rhythms of Resistance atteint une maturité et une cohésion musicale que seul le temps passé par ces 5 musiciens dans le jeu et sur la route rend possible. Naïssam Jalal fête les 10 ans du quintet en sortant le 5 février 2021 le double album Un Autre Monde. Ce nouveau répertoire prend deux formes sur scène : une forme en quintet seul et une forme en quintet avec orchestre symphonique (la Symphonie d’Un Autre Monde) dont la création a lieu en février 2020 avec les musiciens de l’Orchestre Symphonique de Bretagne sous la direction de Zahia Ziouani. Ces deux formes apparaissent sur les deux CD de l’album.
Inspirée par ses immersions en milieu hospitalier, Naïssam Jalal a composé Healing Rituals (rituels de guérison), dans le cadre de sa résidence à l’Abbaye de Royaumont et à la scène nationale Points communs. Ce neuvième album, en quartet avec le contrebassiste Claude Tchamitchian, le violoncelliste Clément Petit et le batteur–percussionniste Zaza Desiderio, sorti en mars 2023, est une nouvelle preuve de la conception humaniste de sa création musicale. Plébiscité par les médias spécialisés mais aussi généralistes, les radios françaises et étrangères (notamment la BBC), adoubé par John Fordham du Guardian et mis en avant sur les plateformes de streaming, Healing Rituals rencontre un grand succès, tant auprès des professionnels que du public. En juin 2023, Naïssam Jalal est nominée pour la 4ème fois aux Victoires du jazz en tant qu’artiste instrumentiste.
Atelier d'initiation à la musique arabe et spectacle jeune public "Kan ya makan"
L’objectif de cet atelier est de faire découvrir les musiques arabes aux participants qui peuvent être jeunes ou adultes ou les deux en même temps : élèves de conservatoire, de collège ou membres d’une maison de quartier. En savoir plus
Naïssam Jalal - composition, flûte, nay, voix
Mehdi Chaïb - sax. ténor et soprano, percussions
Karsten Hochapfel - guitare, violoncelle
Damien Varaillon - contrebasse
Arnaud Dolmen - batterie
Naïssam Jalal - composition, flûte, nay, voix
Claude Tchamitchian - contrebasse
Leonardo Montana - piano
Naïssam Jalal - flûte, voix, nay, composition
Clément Petit - violoncelle
Claude Tchamitchian - contrebasse
Zaza Desiderio - batterie
Naïssam Jalal (France) - flûtes, voix, composition
Samrat Pandit (Inde) - voix
Sougata Roy Chowdhury (Inde) - sarod
Leonardo Montana (France) - piano
Anuja Borude (Inde) - pakhawaj, voix
Zaza Desiderio (France) - batterie
Flo Comment (France) - tanpura
Les Inrocks
« S’il est en France une artiste habitée par la conscience de l’immense, de l’irreprésentable désastre syrien, c’est Naïssam Jalal. En colère, meurtrie, abasourdie, horrifiée ou concentrée sur le souvenir d’une culture aujourd’hui dévastée, sa musique apparaît comme une projection directe de son âme, une peinture à vif des sentiments qui l’animent. Mais le désespoir même cède toujours devant les engouements et l’appétit de la flûtiste. »
Jazz News
« La résistance invoquée par Naïssam Jalal est actuelle, elle se joue dans le patio de nos maisons planétaires et hyper connectées. Chant de tolérance, sa musique – engagée, belle, courageuse, improvisée – sonne comme un rempart contre le fanatisme religieux et le repli sécuritaire qui déchirent notre quotidien. »
Jazz Mag
« Naïssam invente une musique à son image : métissée et combative, qui fusionne des compositions d’une grande richesse mélodique, groove ondoyants, harmonies précieuses renvoyant aux musiques du Moyen- Orient et certain lyrisme modal évoquant tour à tour la musique nomade de Don Cherry et le jazz mystique obsessionnel de John Coltrane. »
AC Le Journal du Dimanche
« Naïssam Jalal souffle la grâce et inspire le respect »
Citizen Jazz
« Le dernier album de Naïssam Jalal, qui devrait faire date, recèle bien des trésors de créativité musicale. »
Centre-France
« La langue de Naïssam Jalal est unique, polyglotte, avec son vocabulaire savant tiré de la mémoire orientale, capable de sauter des gammes japonaises aux rythmes gnawas ou éthiopiens, de s’affranchir de la routine pour bâtir ses propres codes autour du jazz tout en distillant, par ci par là, un souffle de Debussy, des fragments de Satie. Les ruptures rythmiques, parfois stratosphériques, ne contrarient jamais la fluidité du tempo, soutenu par des musiciens du tonnerre Une musique à la portée de toutes les âmes vivantes, de toutes les oreilles à l’écoute du monde. »
Le Grigri
« Flûtiste frondeuse et aventurière, Naissam Jalal n’a pas son pareil pour multiplier les grands écarts sonores: un jour avec le rappeur palestinien Osloob, un soir avec le grand batteur de jazz Hamid Drake, un autre matin avec le joueur de oud égyptien Hazem Shaheen. »
Qwest TV
« Femme de lutte(s) et flûtiste de combat, Naïssam Jalal traverse le monde comme le monde la traverse, intensément »
Donos Kulturany
« Solidna, niekiedy wręcz porywająca muzyka, która prawdziwie nie zna granic i którą stanowczo należy poznać. Rozczarowania nie będzie. »
France : Jazz in Marciac – Jazz a la Villette – Festival Sons d'hivers – La ferme du buisson – Pan! Festival – Institut du Monde Arabe – Mucem – Arsenal – Palais de la Porte Dorée – Festival Paris quartier d’été – Equinoxe SN – Les 2 scènes – Jazzdor – Jazz au fil de l’Oise – Jazz aux carrés – Jazz sous les Pommiers – Tourcoing Jazz Festival – Festival du bleu en hiver – Le Grand T SN – Festival No Border – Africolor – le Tangram – Théâtre Senart SN – Le Parvis SN – La Dynamo – Aux heures d’été – Charlie Jazz Festival – Jazz a Porquerolles – Festival Métisse – Voiron Jazz Festival – Les Détours de Babel – A Vaulx jazz – New Morning – Festival Radio France Occitanie – Musée du quai Branly – Opéra de Rennes – Opéra de Lyon – Martinique Jazz Festival – SN Tandem – Jazz à Junas – Jazz à Vienne – Festival de Malgénac – Abbaye de Royaumont – Estran, Guidel – Festival Banlieues Bleues – Maison de la Musique de Nanterre – Points Communs, SN de Cergy – Festival Jazz des 5 continents – l'Astrada
Europe : Jazzaldia Festival (Espagne) – Jazzdor (Allemagne) – Musikfest (Allemagne) – Moods (Suisse) – le Bee-flat (Suisse) – Inntöne Festival (Autriche) – Jazzit Music Club (Autriche) – jazz & the city (Autriche) – Jazzkaar Festival (Estonie) – WOMEX 2021 (Porto) – Sovoy Theatre (Finlande) – Jazzahead! 2019 & 2022 (Allemagne) – Helsinki Jazz (Finlande) – Cziget Festival (Hongrie) – Gaume Festival (Belgique) – Festival Jazz on the Beach (Finlande) – Moldejazz (Norvège) – Kulturkraftwerk, Thalgau (Autriche) – Unterfahrt (Allemagne) – Festival Like a Jazz Machine (Luxembourg) – NDR (Allemagne) – Festsaal-kreuzberg (Allemagne)
Monde : French Quarter New York (USA) – Lincoln Center New York (USA) - Montreal Jazz Festival ( Canada) - Jazz à Chellah (Maroc)
Artistes résidents en France et disponibles, à la demande, pour des concerts et des actions pédagogiques.
Management & booking : Ourida Yaker & Aymeric Hantin - Tour'n'sol prod. // Booking Italie : Sabino Martiradonna - Marsab Music. // Support booking France - Europe : Chloé Housseau - freSch touch. // Support booking Benelux : Wout Van Putten - LaBestia