Tour'n'sol Prod.
Iwal, s’est formé en 2014 dans une petite ville des Aurès en Algerie sous l’impulsion de Nesrine Chimouni et Fayssal Achoura. Les deux artistes et leurs acolytes débarquèrent d’une manière inédite sur la scène algérienne en alliant l’héritage chaoui à leurs influences occidentales. Le succès fut immédiat !
Iwal, « l’infini espoir » en langue chaoui, s’est formé en 2014 dans une petite ville des Aurès en Algerie sous l’impulsion de Nesrine Chimouni et Fayssal Achoura. Les deux artistes et leurs acolytes débarquèrent d’une manière inédite sur la scène artistique algérienne en alliant l’héritage traditionnel chaoui à leurs influences occidentales, allant du rock à la folk en passant par le reggae. Le succès fut immédiat !
L’amour et le respect infinis qu’ils vouent à la chanson chaouie est à l’origine de leur projet. Nesrine, originaire d’Alger, passionnée de cultures ancestrales, découvre la magnifique région des Aurès en 2012 et en tombe amoureuse. Pour Fayssal Achoura, chaoui de naissance, la culture aurésienne fait partie de son quotidien. Au fil des années, ils approfondissent leur connaissance du patrimoine musical chaoui et enrichissent leur propre répertoire.
Iwal se distingue par une démarche musicale profondément novatrice, où l’héritage des montagnes des Aurès se réinvente au contact des esthétiques occidentales. En croisant le chant chaoui, le bendir et les sons de la gasba (flute traditionnelle en roseau), les guitares, bass et batterie du rock et les sensibilités de la folk, le duo crée son propre langage musical.
Ils arrivent à faire coexister avec subtilité et force deux univers a priori éloignés : d’un côté, les rythmes et les mélodies enracinées dans la culture aurésienne ; de l’autre, les codes du rock et du blues. De cette rencontre des genres naît leur patte personnelle, unique en son genre. Ils mettent en place un style inédit et déroutant qu’ils nomment eux-mêmes Rock Reckrocky et Blues Rahbi. Ces expérimentations ouvrent un champ musical nouveau, à la fois respectueux des racines et audacieux dans son ouverture.
En intégrant et combinant leurs propres histoires – celle d’une découverte passionnée des Aurès pour Nesrine, et celle d’un enracinement quotidien pour Fayssal – ils proposent une musique et des textes qui n’appartiennent qu’à eux. Leur art devient ainsi un espace où la mémoire culturelle se prolonge dans des formes actuelles, capables de toucher un public bien au-delà de leurs montagnes natales.
Le projet Iwal s’inscrit dans un contexte marqué par la censure et la répression, donnant une dimension profondément engagée à leur discographie. En 2019, alors que le peuple algérien se soulève lors du mouvement du 22 février, Iwal sort le single Jarrassen. Ce titre, porté par la phrase emblématique :« Tant de vérités cachées et de bouches muselées à votre solde. Mais vous avez oublié d’éteindre cet amour qui brûle dans nos cœurs ! ». Un cri de résistance face à la répression exercée sur la jeunesse et les voix contestataires.
Quelques mois plus tard, Nesrine et Fayssal vont en résidence à Béjaïa pour travailler sur leur premier album Hamghart. Ils façonnent un projet intime et collectif. Malgré la pandémie et ses contraintes, l’album voit le jour le 1er avril 2022, grâce au soutien de CSB productions, le label de Sidi Bémol.
Hamghart, « la vieille », est la voix de la sagesse, de l’histoire et de la terre, celle à qui l’on pose les grandes questions. L’album se présente ainsi comme un dialogue symbolique, une quête de sens portée par un duo inspiré et engagé. Car plus qu’un groupe, Iwal se veut projet de société. Avec ce premier album, ils tendent un miroir à l’interprétation libre, avec pour but : l’éveil des consciences, la transmission d’espoir et l’élévation des esprits par la culture.
Parmi les morceaux forts de l’album, Ac’hal occupe une place particulière. Le clip qui lui est dédié met en scène un couple de musiciens dans un monde hostile, diffusant leur message d’amour dans toutes les directions... Tout un symbole.
Le groupe réside en France et prépare actuellement le 2ème album.
Artistes disponibles pour des rencontres, ateliers et masterclasses toute l’année.
Inumiden
“Être sur scène en tant que mari et femme est en soi une révolution quelque part. La mixité de la formation a aidé à casser un tabou en pays chaoui profond, où les femmes sont encore cantonnées dans les postures les plus traditionnelles, le groupe étant originaire d’un petit village de montagne au sud des Aurès.”
Liberté Algérie
“La deuxième partie de la soirée a été marquée par le couple époustouflant Nesrine et Fayçal Achoura de la formation Iwal. Dans un registre complètement différent, ce duo et ses musiciens (batterie, basse, percussions…) ont offert un spectacle grandiose où se mêle du rock-folk, blues et musique chaouie. Dans une belle robe traditionnelle chaouie, Nesrine valsait entre le chant, la narration, la danse et l’harmonica… Son énergie positive et sa voix ensorcelante ont transporté la salle dans un “voyage initiatique”. Iwal a prié pour la pluie, a chanté la terre, les racines, l’enfance à travers les titres Arenjey, Hamghart, Bouzahtala ou encore Zizi. La performance de Fayçal (chant et guitare) et sa dulcinée a secoué le public qui, faute de pouvoir danser, interdit pour des raisons sanitaires, s’est contenté d’applaudir et de reprendre en chœur les titres du duo.”
El Watan
“Sur des rythmes folk, acoustiques ou rock, accompagnés d’harmonica, de bendir et de gasba, ils proposent un voyage dans un univers empreint de contes, d’adages et de légendes. D’apparence légères, les chansons contenues dans ce nouvel album sont marquées par une démarche militante et un désir de mettre en valeur le patrimoine chaoui.”
Music in Africa
“L’album offre un large spectre de musicalités comme le blues, le reggae, le folk ou encore le Manouche. Les styles fusent et coexistent le temps des 16 titres qui relatent en diapason le destin de Hamghart : ses aspirations, sa vie et son vécu. Le bal s’ouvre avec le titre éponyme qui fait vibrer guitares électrique et acoustique mais encore la tumba et le udu et se veut un cri d’une société qui a perdu ses repères L’odyssée se poursuit avec des compositions marquées á la fois par un ancrage socioculturel et une approche musicale moderne. Nous retrouvons Yudan (ö gens !) qui narre la symbiose de l’homme avec la terre, Hilelli (Liberté) : une ode á la liberté qui a existé bien avant nous et existera encore après nous. Ac’hal (Amour) qui célèbre l’amour ou encore Inumiden (les Numides), un hommage aux ancêtres coécrit en collaboration avec l’historien, chercheur et dramaturge Khaled Bouali où les instruments modernes rencontrent les instruments chaouis comme la guesba (flute à roseau) et le bendir (percussion).”
Zénith de Constantine, Théâtre National d’Alger, Festival International « Art-Tifariti », Festival Européen organisé au Théâtre National d’Alger, Festival International du Film IMEDGHASSEN, Institut Français d’Oran, Institut Français de Constantine, Institut Français de Tlemcen, Institut Français d’Agadir, Festival International des Rencontres Cinématographiques de Béjaïa, Festival Ultrason, Studio de l’Ermitage, Le Hangar, Théâtre Régional d’Oran, Théâtre La Fourmi d’Oran, La Belle Maison, Le 213 Concept Store.
Groupe résidant en France. Disponible toute l’année à la programmation.
Booking France & Monde : Tour'n'sol Prod.
